vendredi

Alors là rien de bien spécial mais j'ai juste envie de vous raconter ma journée d'hier, justement parce qu'elle est un peu banale mais pas trop quand même. Comme ça vous pourrez comprendre c'est quoi la vie à Buenos Aires.

Réveil difficile à 7h. Je sors de mon appart avec mon trousseau de clés de ouf: une clé pour l'appart, une clé pour l'ascenseur, une clé pour la porte du bas...lol! Et l'ascenseur parlons-en! Ici tous les ascenseurs sont "manuels" (je sais pas comment dire autrement!) c'est à dire qu'on doit ouvrir la porte côté couloir puis ouvrir la porte côté ascenseur et tout refermer pour pouvoir l'utiliser! Combien de fois je suis restée devant la porte à attendre qu'elle s'ouvre toutes seule!!
Ensuite direction le métro à 50m de chez moi. Là pas d'abonnement, seulement une carte pour 10 trajets sinon c'est la queue avec au moins une dizaine de personnes pour prendre un ticket. Le métro ça coûte 0,70 pesos autrement dit une misère quand on divise par 4.

Ensuite les choses se compliquent, je sors à Plaza Italia, j'essaie de pas me tromper de sortie. Et oui la ville est construite en damier, dont toutes les rues sont parallèle et perpendiculaires sur des km ce qui met fortement à mal mon sens de l'orientation (je ferai un article sur la Guia T vous comprendrez!). Et là les choses compliquées commencent! Le bus ici il faut le payer à une sorte de guichet automatique directement dans le bus (on appelle ça un colectivo ici) et évidemment avec de la monnaie. Sachant qu'il y a même des billets de 2pesos, avoir de la monnaie pour 1,25 pesos c'est un cauchemar! evidemment j'avais pas de monnaie...me voilà en train de faire tous les kioscos de la place pour me faire faire de la monnaie. Un kiosco c'est l'endroit où on peut soit acheter le journal soit acheter toutes sortes de friandises sucrées à souhait comme les aime les argentins! Finalement je suis obligée d'acheter parce que personne n'a de la monnaie à me faire. ME voilà avec mon alfajor (un gâteau hyper sucré au dulce de leche glacée au sucre!) en train d'attendre le bus. Le bus, rien que d'y penser ça fait rêver...il mériterait un artivle à part entière. Y a pas vraiment d'arrêt de bus ou plutôt des gros tas où on se rend bien compte que les bus s'arrêtent. Souvent faut demander aux gens parce quils ne sont pas indiqués. Les lignes de colectivos sont privatisées, il y en a plus d'une centaine. Pas non plus d'horaires, ils passent souvent heureusement. Après il faut lui faire signe comme à un taxi, après il faut monter dedans alors qu'il a pu s'arrêter au milieu de la route ou qu'il est pas tout à fait arrêté! Une fois monté dans le bus, c'est pas encore gagné. Il repart souvent avec la porte ouverte même si des gens sont encore sur les marches. Après il faut payer, en équilibre instable parce qu'ils roulent comme des bourrins! La guerre pour trouver une place commence! J'avoue être sans scrupules, je reste pas 45 min debout!!! Ensuite il faut encore en descendre de ce bus, ne pas louper son arrêt parce que rien n'est indiqué, et ne pas se casser la gueule en sortant parce qu'il ne s'arrête jamais vraiment!!!lol

Heureusement je m'arrête juste devant mon entreprise Quickfood (je ferai un article dessus aussi!). A 8h3à je suis la 1e arrivée avec Paula, la fille avec qui je bosse et qui est trop drôle et trop sympa. C'était pas une journée où j'ai été submergée par le boulot mais bon!
Ensuite je suis partie plus tôt pour pouvoir être à la banque avant 15h parce que les banques ferment à 15h, c'est super pratique avouons-le!
Une fois rentrée chez moi, je fais une petite sieste avant de rejoindre à 20h30 Kevin pour aller se faire un pti resto. On tombe sur une adresse sympa, on s'en met plein le bide surtout avec le dessert. On rejoint ensuite un groupe de français dans l'appart que je devrais normalement partager avec un allemand à partir du mois de septembre!
Et voilà une journée sympa qui se termine à 1h30 du mat (on est pti joueur j'avoue!) .

Kevin et mon dessert (imaginez que la fille gourmande que je suis n'a même pas réussi à le finir!lol)